Cuisine, le grand chantier...
Octobre - novembre 2015.
Difficile de se l'imaginer aujourd'hui, mais la cuisine et le salon ont été les pièces les plus chronophages... L'exemple de la cuisine pour commencer : papier peint non uniforme, traces des meubles de la cuisine des anciens propriétaires, trous, carrelage irrégulier, linoleum, poutre coffrée... Il y avait un peu à faire !
D'abord détapisser ; puis reboucher les trous (une vingtaine...) ; puis repeindre en blanc ; déplacer le radiateur (mieux sous une fenêtre qu'entre deux fenêtres) ; décoffrer la poutre de son sarcophage de lattis plâtré (probablement XIXe. Nous n'avons pas enlevé le reste du plafond pour l'instant, mais cela viendra quand nous serons passés "de l'autre côté") ; poncer et vernir la poutre ; découper les carreaux au mur afin d'obtenir des assises régulières ; et... surtout, surtout... enlever le lino jaune.
Là, ce fut une belle découverte. Un beau sol en carreaux de ciment, années 30 environ. Malheureusement, la folie du ciment est passée par là : un beau ragréage en ciment, très bien fait d'ailleurs car il ne s’effrite pas. Acide chlorydrique ? Rien à faire. Seule opération valable, enlever au ciseau bien affuté, cm par cm, à la main. Durée d'une lame bien affutée ? 5 mn... Heureusement, Joseph et Virginie sont venus donner un coup de main bien apprécié. Mais il a tout de même fallu plus de 6 à 7 soirées après le travail pour en venir à bout, et surtout un burin pneumatique prêté par notre amical voisin pour les endroits les plus épais.
Ensuite, arriver à enlever une sorte de colle antérieure au ciment, et le reste des traces de ciment. Grâce à la mise en place d'un petit Godin (voir l'article à ce sujet), la solution du sablage a été trouvée. Mieux que l'acétone ou tout autre produit chimique, le sable restant de la maçonnerie de réhaussement du poêle a été mis à profit pour sabler à la main le sol. Long, mais le résultat est à la hauteur du travail : un carrelage tout propre, comme neuf ! La cuisine est maitenant terminée.